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test sauts

Tourner la tête de gauche à droite signifie oui,
Et de haut en bas, c’est non.
Un séjour qui devait durer quelques jours s’est finalement étalé sur quelques semaines. 
Et pour cause !!! 
Lorsqu’on rentre par la frontière roumaine, la Bulgarie enchante (cela est moins vrai pour ceux qui ont aimé la Roumanie). 
Les routes sont pourtant en aussi mauvais état, il y en autant de chiens et même de chats, les campagnes sont presqu’aussi pauvres qu’en Roumanie… 
Mais c’est le bord de mer bulgare qui change tout. Là où les falaises sont encore sauvages et au bord des vieilles petites villes, il fascine, tout simplement !!!
Fin septembre, fin de saison !!! Juste de quoi se sentir dans une atmosphère de vacances encore très ensoleillées, sans la multitude de touristes ni l'effervescence des brais, discothèques, et le tout pour un meilleur prix !
Engagés vers le sud, nous avons visité la presqu’île de Kavarna, son cap et ses sites romains, puis un peu plus loin, en se laissant catapulter dans une descente interminable, nous avons posé pied à Balchik.
Petit port de pécheurs où, à la tombée de la nuit, les bateaux se cachent pour dormir sous les terrasses des cafés au bord de l’eau. Là, logés dans une belle chambre face au port, nous avons profité du beau temps et de la mer pendant une petite semaine. Quel grand bien !!!
Nos étapes suivantes, vers le sud, nous ont fait découvrir quelques petits ports paradis : le vieux Nessebar et ses 40 anciennes églises ; le vieux Sozopol (l’Apollonia antique), son bord noir rocheux et ses maisons traditionnelles; puis le port de pêche à « rails », l’authentique Ahtopol, et ses barques commandées depuis les hauteurs d’un gouvernail bricolé comme chacun peut le faire! De belles promenades dans un pittoresque décor !
Selon les traditions bulgares, un parc de taille exceptionnelle est toujours au cœur des grandes villes. Ces incontournables petits édens sont le lieu de rencontre favori des habitants pour se reposer, pour se promener, ou simplement pour cultiver le savoir vivre bulgare… 
A Varna, comme à Burgas ou encore à Plovdiv, parmi les arbres et les fleurs, les sculptures et les fontaines des parcs racontent l’autrefois de cette nation.
Arrivés le plus au sud, presque à la frontière turque, nous avons pris la route vers le centre du pays. Au revoir la Mer Noire, au revoir le beau temps.
A plovdiv, la pluie, et l’automne bien avancé, nous obligent à nous habiller d’avantage. Sur notre route, les camions livreurs du bois de chauffage sont de plus en plus nombreux. Mais beaucoup de familles ne peuvent pas payer un tel service, alors, nombreux sont ceux qui ramassent des branches dans la nature pour traverser l’hiver. Et nombreux sont aussi ceux qui font de petits métiers, et ceux qui font les poubelles, pour traverser la vie. 
Un petit groupe d’animaux est gâté en Bulgarie, ce sont les chats et chiens. Ils sont à tous et à personne, ils vivent dans la rue mais ils ne manquent de rien, tout le monde s’en occupe. Ils ont toujours à manger et à boire. Cible d’affection pour une bonne partie de la population.
Après une maigre gastronomie roumaine, une dégustation de la cuisine bulgare, variée et pas trop chère : de bons légumes, notamment des aubergines, en purée ou mijotées, des petits plats au poisson, des pâtisseries, et bien évidemment, du bon yaourt bulgare!!! Et sur notre route : des noix, des coings, des prunes, de bonnes figues… Il suffit de ramasser !
Notre nouvelle destination, la Grèce. 
Mais avant, il faut traverser les Rhodopes. Ce passage obligé par la montagne nous rappelle combien l’esprit peut s’émerveiller d’un paysage exploré depuis les hauteurs, mais il nous rappelle aussi combien le corps est vulnérable dans les basses températures. Les sommets enneigés ne nous donnent aucune envie d’y rester.