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2012-01 India – Sud Mombai - Commentaires

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Sommaire Inde 2012

11 janvier à 28 janvier
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De Bombay à Goa



Nos premiers kilomètres en Inde, à l’écart des grandes routes.



Aucune ligne dans notre guide sur les 600 km qui séparent Bombay de Goa.

Aucune information non plus sur les liaisons maritimes vers le sud au départ de Bombay.

Quant à notre carte de l’Inde du Sud, elle a à peu près le même niveau de détail que notre carte d’Europe.

Pour quitter Bombay, on trouvera à “Gateway of India” l’information sur les traversées maritimes.

90 roupies par personne, (1,50 €), nous permettront d’éviter de pédaler pendant des heures dans la circulation de la ville de Bombay et les sur routes de sortie, à grande circulation.

En plus, c’est toujours agréable de d’approcher ou de s’éloigner d’une ville en bateau.

On achète donc nos billets.

Le jour J, à cause de l’encombrement de tout notre matériel, on vient un peu en avance sur le quai pour être dans les premiers à embarquer.

D'autres passagers arrivent, chacun pose son bagage sur le sol.

On est déjà une trentaine.
L'hôtel Taj Mahal et Gate of India


C’est le moment que choisit un employé du port pour nettoyer le quai avec un tuyau aussi large qu’une lance d’incendie.

On se retrouve tous dans une énorme flaque d’eau, chacun sauvant, comme il peut, et sans protester, ses affaires.

La traversée est un petit voyage de 1h30, sous le soleil.

Gateway of India, l’hôtel Taj Mahal, puis toute la ville disparaissent progressivement dans le sillage du bateau.

A l’arrivée de l’autre côté de la baie, le ferry, bateau de pêche reconverti, se met à couple avec un autre bateau, au bas d’un escalier de quai.

Passer nos vélos et bagages, d’un bateau à l’autre, puis monter l’escalier est sportif, mais comme presque toujours, il y a quelqu’un pour apporter son aide.



Près du petit port, on croisera un rémouleur qui a installé une meule sur son vélo, qu’il actionne en pédalant, vélo sur béquille. 


Pour 10 roupies, il aiguisera nos couteaux, pendant que JF graissera un peu toute sa mécanique avec la “bombe”, qu’il aurait bien gardée.

A peine 20 km plus loin, on trouvera notre premier hôtel de campagne, une belle et confortable demeure.

Dommage que par la suite, les hôtels des villages de campagne seront plutôt du genre “cradoc”.

Goa est plein sud en longeant la côte.

On prend donc les routes au plus près de la mer, qu’on devra toujours avoir sur notre droite, soleil en face.



Il y a très peu de signalisation. Le panneau le plus fréquent est celui qui dans les virages rend obligatoire de klaxonner, ce que les indiens font de toute façon tout le temps.


Les routes sont étroites, sinueuses, presque toujours en très mauvais état, et c’est en permanence “up” “down”, côte difficile, descente dangereuse à cause des trous dans la route, de la terre ou du sable sur lesquels on dérape, des virages, des camions, motos, vaches, singes, chiens, piétons, ….





Le métier de cantonnier est un métier qui emploie beaucoup de femmes.

On les voit au bord des routes, avec leurs enfant, cassant des roches pour reboucher les trous ou consolider les abords.

Mais le bitume, ou l’asphalte, qui devrait tout recouvrir est ensuite étalé en si fine couche que les gros cailloux restent en relief et donnent à la route un profil de boîte d'oeufs qui empêche à la fois de rouler vite et d’avancer droit.

On est sans doute trop lourdement chargé.

Alors que depuis mi-août, on a presque toujours dormi à l’hôtel, on continue à porter tente, matelas, sacs de couchage, réchaud, … pour le cas où ….. !!!

Et on a encore ajouté un sac de plus à chacun. Achetés à Istanbul, chacun d’eux peut contenir les 4 sacoches d’un vélo.

Dans les villages que nous traversons le temple est la construction la plus imposante et la mieux entretenue.

Autour, des maisons délabrées, des cabanes, des abris faits de bambous et de bâche plastique bleue, sont comme posés au hasard dans une immense décharge.

Un soir, on est arrivé dans un village sans aucune restauration possible.


Rien à manger dans l’unique petit commerce.

Alors, la propriétaire a pris son téléphone et joint une dame qui parlait anglais.

On a pu exprimer notre envie de manger quelque chose, et on a attendu.

Peu après on nous a dit de venir à 20h dans une maison du village, ou un repas avait été préparé spécialement pour nous.

On a dîné dans la pièce unique de la maison, assis sur un petit tapis, dans de la vaisselle inox.

C’était très simple mais c’était bon et il n’est pas sûr qu’un étranger trouve le même accueil dans nos pays pourtant riches.

Il fait beau tous les jours, la population est accueillante, les plages, quand elles ne sont pas trop fréquentées, sont belles et propres, l’eau de mer est chaude.

Et puis, c’est tellement dépaysant de traverser de traverser les forêts tropicales, les rizières...

Et alors que rien ne semble bien fonctionner, depuis les fréquentes coupures de courant, à l’eau non potable, que toute démarche est compliquée (registre des commerces, des hôtels), on rencontre chaque jour des gens, qui même pauvres, sont souriants et semblent plus heureux que beaucoup d’occidentaux.

Avançons donc vers GOA, cette ancienne colonie portugaise, rendue à l’Inde en 1961, terre d’accueil des hippies en tous genres…..



En savoir un peu plus


La SVASTIKA (la croix gammée)
La croix gammée dont l'image a une forte connotation négative depuis son utilisation par le régime nazi, est avant tout un symbole de bonne augure désignant l'éternité, la bonne fortune ou l’expression de la bonne chance. Symbole de paix et de bonheur, c'est un symbole à valeur positive.
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Porte de chambre dans un hôtel
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Temple