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Le début d'une longue pause à Prachuap Khiri Khan.
Le 23 mars nous sommes arrivés à Prachuap Khiri Khan en pensant partir, comme d’habitude, le lendemain.
Cela fait maintenant 6 semaines que nous sommes là.
Il nous a fallu une demi-journée de promenade pour nous rendre compte que cet endroit s’approchait beaucoup de notre petit bout de paradis tant recherché.
Trois jours après notre arrivée nous nous sommes installés dans un confortable appartement, mais un peu trop petit…. Heureusement juste en face de la mer, ce qui nous donne l’impression de beaucoup plus d’espace.
Nous sommes dans la cour d’une plus grande maison, tenue par Suthat et Somboon, gentil couple de retraités qui nous ont adoptés.
Depuis notre installation, ils nous apportent, pratiquement tous les jours, des petits cadeaux : des gâteaux, des fruits, des glaces, des boissons…
Un échantillon de la générosité naturelle Thaï que nous essayons de rendre comme pour saisir notre seule chance de communiquer avec eux.
Tel un privilège, nous contemplons chaque matin depuis notre fenêtre le lever du soleil, le retour des bateaux de pêche, le débarquement du poisson, la préparation des étalages.
Vient ensuite le passage des lève-tôt, promeneurs, sportifs, ouvriers et moines.
C’est l’après-midi que notre paysage s’endort un peu, et pour cause...!
C’est le moment de la journée le plus chaud, près de 40°C à l’ombre, sans compter l’humidité.
Mais dès 18 heures, les pique-niques nocturnes redonnent à nouveau un peu d’animation.
Les jeunes comme les vieux descendent de la ville, certains avec leur mobilier de jardin, pour s’installer sur les trottoirs ou sur la plage pour un dîner en famille ou entre amis.
Ils amènent même casseroles et fourneau avec eux.
C’est un moment de détente et surtout une bouffée d’air « frais » pour tous.
Prachuap compte aux alentours de 30 000 habitants.
Notre location se trouve à quelques pas du marché central. On peut aller partout à pied.
La ville est petite et il y a tout ce qu’il faut pour bien vivre : commerces, marchés, restaurants, hôpital, un grand stadium et même une piscine olympique en plein air.
Entre le 13 et le 15 avril, les jours les plus chauds de l’année, le pays fête la Songkran ou nouvelle année Thaï.
La tradition veut que chaque famille se réunisse et que, en acte de respect envers les aînés, on leur verse de l’eau parfumée dans les mains.
Jeunesse et chaleur ont fait évoluer cette ancienne tradition.
Depuis quelques années les rues de toutes les villes thaïlandaises sont devenues le terrain de jeu de spectaculaires batailles d’eau.
Chacun charge son pistolet, ou son fût d’eau dans un camion, et tout le monde circule en ville pour mouiller les autres.
Sauf, ceux qui ne sont pas d’accord.
Une occasion qui nous a fait constater, encore une fois, l’importance du respect dans cette société, lorsqu'on a pu approcher librement le moment le plus intense de la bataille, avec notre appareil photo.
En parcourant la baie d’une extrémité à l’autre et en escaladant ses collines nous avons fait quelques belles découvertes.
Vers le nord, le grand rocher est devenu parc naturel des macaques.
Sur son sommet bouddha s’est fait construire un temple.
La vue sur la ville et le golfe de Thaïlande est appréciée par tous les habitants et surtout par les singes.
Vers Ao Manao, au sud, il y a le plus haut rocher de la baie qui est aussi le sanctuaire d’une des rares espèces de singes, les langurs.
Il s’agit d’une gentille bête en robe noire avec du blanc autour des yeux et des bébés blonds dans les bras.
Ils sont toujours sur les arbres et beaucoup plus doux que les macaques.
On dirait presque des peluches.
Impossible ne pas s’attarder dans la contemplation.
C’est en escaladant ce rocher d’Ao Manao que nous avons vécu l’une de plus extraordinaires matinées.
Pour commencer, on monte quelques 500 marches puis on engage une escalade de plus en plus verticale pour gravir la deuxième moitié de la pente, aidé par corde tendue entre les roches.
Si cette montée s’avère laborieuse, et même par endroits dangereuse, elle vaut le coup.
Sur son sommet le calme, le contraste, l’émerveillement sur 360° sont un petit moment de beauté.
Il nous reste encore beaucoup à marcher pour découvrir Prachuap et ses alentours.
Depuis que nous sommes ici, nous essayons d’organiser notre temps pour profiter au maximum de ce formidable coin et de ses habitants. (mais aussi pour les projets d’écriture de Gema, décidée à écrire le mémoire de notre périple).
Notre visa actuel, obtenu dans un voyage éclair en Malaisie, nous permet de rester en Thaïlande jusqu'au mois d'octobre 2013.
Dans 20 jours on s’installera dans un plus grand appartement, à étages, au style thaï, toujours vue sur la mer, et sauf à renouveler nos visas, on pourra y rester jusqu’en septembre, quand il ne nous restera plus alors que le temps nécessaire pour rejoindre la Malaisie à vélo et continuer notre voyage.
Même sans « vagamonder » des kilomètres, le temps s’en va chaque jour plus vite !
On vous embrasse,
Gema et Jean-François
Nous sommes dans la cour d’une plus grande maison, tenue par Suthat et Somboon, gentil couple de retraités qui nous ont adoptés.
Depuis notre installation, ils nous apportent, pratiquement tous les jours, des petits cadeaux : des gâteaux, des fruits, des glaces, des boissons…
Un échantillon de la générosité naturelle Thaï que nous essayons de rendre comme pour saisir notre seule chance de communiquer avec eux.
Tel un privilège, nous contemplons chaque matin depuis notre fenêtre le lever du soleil, le retour des bateaux de pêche, le débarquement du poisson, la préparation des étalages.
Vient ensuite le passage des lève-tôt, promeneurs, sportifs, ouvriers et moines.
C’est l’après-midi que notre paysage s’endort un peu, et pour cause...!
C’est le moment de la journée le plus chaud, près de 40°C à l’ombre, sans compter l’humidité.
Mais dès 18 heures, les pique-niques nocturnes redonnent à nouveau un peu d’animation.
Les jeunes comme les vieux descendent de la ville, certains avec leur mobilier de jardin, pour s’installer sur les trottoirs ou sur la plage pour un dîner en famille ou entre amis.
Ils amènent même casseroles et fourneau avec eux.
C’est un moment de détente et surtout une bouffée d’air « frais » pour tous.
Prachuap compte aux alentours de 30 000 habitants.
Notre location se trouve à quelques pas du marché central. On peut aller partout à pied.
La ville est petite et il y a tout ce qu’il faut pour bien vivre : commerces, marchés, restaurants, hôpital, un grand stadium et même une piscine olympique en plein air.
Entre le 13 et le 15 avril, les jours les plus chauds de l’année, le pays fête la Songkran ou nouvelle année Thaï.
La tradition veut que chaque famille se réunisse et que, en acte de respect envers les aînés, on leur verse de l’eau parfumée dans les mains.
Jeunesse et chaleur ont fait évoluer cette ancienne tradition.
Depuis quelques années les rues de toutes les villes thaïlandaises sont devenues le terrain de jeu de spectaculaires batailles d’eau.
Chacun charge son pistolet, ou son fût d’eau dans un camion, et tout le monde circule en ville pour mouiller les autres.
Sauf, ceux qui ne sont pas d’accord.
Une occasion qui nous a fait constater, encore une fois, l’importance du respect dans cette société, lorsqu'on a pu approcher librement le moment le plus intense de la bataille, avec notre appareil photo.
En parcourant la baie d’une extrémité à l’autre et en escaladant ses collines nous avons fait quelques belles découvertes.
Vers le nord, le grand rocher est devenu parc naturel des macaques.
Sur son sommet bouddha s’est fait construire un temple.
La vue sur la ville et le golfe de Thaïlande est appréciée par tous les habitants et surtout par les singes.
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| Le rocher de Ao Manao |
Il s’agit d’une gentille bête en robe noire avec du blanc autour des yeux et des bébés blonds dans les bras.
Ils sont toujours sur les arbres et beaucoup plus doux que les macaques.
On dirait presque des peluches.
Impossible ne pas s’attarder dans la contemplation.
C’est en escaladant ce rocher d’Ao Manao que nous avons vécu l’une de plus extraordinaires matinées.
Pour commencer, on monte quelques 500 marches puis on engage une escalade de plus en plus verticale pour gravir la deuxième moitié de la pente, aidé par corde tendue entre les roches.
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| Langur |
Sur son sommet le calme, le contraste, l’émerveillement sur 360° sont un petit moment de beauté.
Il nous reste encore beaucoup à marcher pour découvrir Prachuap et ses alentours.
Depuis que nous sommes ici, nous essayons d’organiser notre temps pour profiter au maximum de ce formidable coin et de ses habitants. (mais aussi pour les projets d’écriture de Gema, décidée à écrire le mémoire de notre périple).
Notre visa actuel, obtenu dans un voyage éclair en Malaisie, nous permet de rester en Thaïlande jusqu'au mois d'octobre 2013.
Dans 20 jours on s’installera dans un plus grand appartement, à étages, au style thaï, toujours vue sur la mer, et sauf à renouveler nos visas, on pourra y rester jusqu’en septembre, quand il ne nous restera plus alors que le temps nécessaire pour rejoindre la Malaisie à vélo et continuer notre voyage.
Même sans « vagamonder » des kilomètres, le temps s’en va chaque jour plus vite !
On vous embrasse,
Gema et Jean-François
