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2012 | ||
20 octobre à 17 novembre
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La Thaïlande de nos rêves…..
Pour commencer, nous pédalons de l’aéroport de Bangkok vers la ville, à vélo, sans besoin d’aucune escale chez le réparateur cycliste du coin.
Tout démarre bien !!!
Qui n’a jamais rêvé de venir un jour en Thaïlande ?
Ce pays de bon soleil, d’exubérante végétation, de plages qui sentent la noix de coco, de mer limpide et chaude… Thaïlande, la Capitale du sourire !!!
La Thaïlande de nos rêves s’est un peu effondrée à notre arrivée à Bangkok.
Le développement, fortement occidentalisé, de cette ville peut décevoir les puristes de l’authentique.
On se sent petit dans son gigantisme.
Mais il y a surement de l’authentique dans ce pays ; il faudra un peu de temps pour le trouver.
Nous restons une semaine à Bangkok, histoire de récupérer de notre décalage d’horaire et de prendre nos marques.
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Au gré de nos marches, on découvre un réseau routier très développé, bordé d’immenses immeubles vitrés, de magasins de grandes marques occidentales et partout des encadrements dorés du couple royal, souvent entourés de fleurs avec des fumées d’encens.
Les toitures rouges gondolées des temples sont dispersées, mais en grand nombre.
Leurs murs distillent mille lumières; ils sont tous absolument merveilleux.
Il faut juste avoir une bonne paire des lunettes pour éviter l’étincellement.
On trouve qu’ici Bouddha est un peu moins gâté que Shiva en Inde.
La spiritualité Thaïlandaise est plutôt discrète et ces superbes palais se trouvent surtout occupés par les touristes.
Le marché de la nourriture est dans toutes les rues, aussi vaste que varié. A chacun de s’aventurer dans la découverte des nouveaux goûts, couleurs, senteurs et consistances. La brochette est le conditionnement universel dans les recettes thaï. Tous types de viandes en brochettes, bien sur, mais aussi les bonbons, les fruits, les boulettes multicolores de poissons, de crevette et de crabe; Mais en brochette, on peut trouver même les œufs durs…
Bangkok, incontournable ville des voyageurs à vélo, nous fait rencontrer Iris et Eric, deux jeunes partis à vélo de Toulouse depuis presque un an, ayant pour prochaine destination l’Australie. Quelques sympathiques soirées d’échanges avec eux ,qui ont fait toute la route France – Thaïlande à vélo.
La taille et le dynamisme de la Capitale paraissent se développer davantage encore quand on longe ses bords par la rivière. Cette partie de l’Asie nous inspire le capitalisme pur.
Au huitième jour (28/10), à 7h du matin, on démarre notre route vers le sud est, en suivant le Golfe de Thaïlande.
Chaleur et humidité sont fortes mais la circulation sur ces énormes routes nous parait moins pénible du fait de la politesse et du respect des conducteurs.
Même sur la route, la Thaïlande sourit.
Deux arrêts avant d’arriver à Rayong.
Un à Chonburi et un deuxième à Pattaya, la ville dite de tous les vices.
Ici se donnent rendez vous tous les occidentaux, et autres, en quête d’exotisme sexuel.
Dans les rues, les bars à hôtesses sont ouverts jour et nuit.
Des dizaines de filles, souvent habillées de la même robe trop courte, jeunes et moins jeunes, sont bras ouverts à l’accueil de tous ceux qui souhaitent passer un moment ou une vie dans leur compagnie.
A chaque culture sa morale et à Pattaya, l’ambiance de ces rues est plutôt familiale.
On pourrait croire que la prostitution est une activité comme une autre, chacun faisant de son corps ce qu’il veut, pourvu que l’esprit apprenne.
Le 31 octobre, nous débarquons à Rayong. Et par le plus heureux hasard, nous faisons arrêt juste en face de Sea View Hôtel, un petit hôtel qui a fait de nous ses meilleurs clients pendant plus de 15 jours. Moderne, calme, face à la mer, avec une belle piscine…. que peut-on demander d’autre dans ce pays du soleil.
A 30 km à l’est de Rayong se trouve Ban Phe.
Petite ville au bord de la mer où nous passerons 3 nuits chez l’habitant, dans la maison de notre cher Globiz, Aurélien, voyageur à vélo, en « pause » à Ban Phe depuis déjà plus de 6 mois. Une des plus enrichissantes rencontres depuis notre traversée de l’Europe en 2011.
On quitte la Thaïlande le 17 novembre pour un petit saut à Ho Chi Minh, au Vietnam.
Quitter le pays et y revenir, c’est le moyen le plus simple de prolonger de 30 jours l’autorisation de séjour.
Une sortie du pays que l’on fait en avion et sans vélos.
Nous passons une semaine à Saïgon, le temps d’apercevoir la nouvelle vie d’un pays si durement anéanti par des années de guerre.
Nous sommes revenus en Thaïlande le 26 novembre avec un mois supplémentaire de visa.
Dans notre hôtel à Rayong nous attendaient notre chambre, la piscine, nos vélos et toujours le sourire des Thaïlandais. Les nouvelles habitudes s’installent vite…
La fin de notre séjour “vacancier” s’approche.
Nous envisageons de reprendre la route vers le Nord Est dans deux jours.
On sent que le démarrage va être dur…
Mais avant de partir, nous avons assité, tout le long de la plage de Rayong à la fête de la fin de la mousson.
Pour la pleine lune de novembre, qui marque la fin de la saison des pluies, les Thaïlandais remercient Mae Konkha, la déesse des eaux, de sa générosité pendant la mousson.
Ils déposent le soir sur les rivières, les lacs, les étangs et sur la mer, des "krathongs", embarcations fabriquées en feuille de bananier portant des fleurs, une bougie et trois bâtons d'encens et surtout l'espoir que le voeu souhaité sera exaucé.
Les Thais lancent également dans le ciel des grands ballons illuminés qui deviennent autant de nouvelles étoiles....
On a lancé le nôtre !!
Mais avant de partir, nous avons assité, tout le long de la plage de Rayong à la fête de la fin de la mousson.
Pour la pleine lune de novembre, qui marque la fin de la saison des pluies, les Thaïlandais remercient Mae Konkha, la déesse des eaux, de sa générosité pendant la mousson.
Ils déposent le soir sur les rivières, les lacs, les étangs et sur la mer, des "krathongs", embarcations fabriquées en feuille de bananier portant des fleurs, une bougie et trois bâtons d'encens et surtout l'espoir que le voeu souhaité sera exaucé.
Les Thais lancent également dans le ciel des grands ballons illuminés qui deviennent autant de nouvelles étoiles....
On a lancé le nôtre !!