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| 2011 | ||
La Grèce, en y passant rapidement .........
La neige, sur les sommets des Rhodopes en
Bulgarie, nous a fait fantasmer d’un petit séjour grec bien ensoleillé.
Ça ne se passera pas exactement comme ça!
Ça ne se passera pas exactement comme ça!
Dès notre arrivée, la route fait la plus remarquable différence.
Nous trouvons des routes belles, larges et en très bon état.
Au delà des routes, les maisons, les quartiers, les gens… sont aussi différents !
Après avoir flâné dans l’Europe de l’est, la Grèce nous fait revenir à l’Europe que l’on connaît.
Un accueil très chaleureux nous est réservé.
Sur la terrasse d’un petit commerce, un vieil homme (Spyros) et son neveu, ne parlant pas un mot ni d’anglais ni de français, nous renseignent sur notre chemin.
Spyros se laisse enchanter par notre voyage. Il veut tout savoir sur nous. Il reste avec nous pendant un bon moment dans la soirée.
Puis, après un petit départ, il revient encore nous voir.
Cette fois-ci avec une traductrice, une jeune belge, pour savoir d’avantage, puis il nous offre un gros sac plein de gâteaux. Une rencontre des plus chaleureuses.
Entre froid et pluie, nous sommes passés par Drama et Eleutheropoli.
Une chance d’arriver à Kavala sous un ciel bien dégagé pour découvrir la Mer Egée en bleue.
A cette époque de l’année, hélas, soleil n’est pas synonyme de chaleur.
Et dans ce froid qui nous suivra jusqu'à la frontière turque, le plus dur ce n’est pas de pédaler mais de s’arrêter.
Le vent glacé rentre dans nos vêtements humides par la transpiration et nous refroidit !!!
Mais ni le froid ni les chiens (beaucoup plus intimidants ici que partout ailleurs), n’empêcheront nos yeux d’en tirer profit sur notre passage.
Ainsi on découvre que le coton est un précieux produit dans cette région du pays.
L’automne est bien avancé.
A la compagne, dans les parcelles de maïs, de blé, de tournesol… il ne reste plus que les tiges.
Tout a été récolté. Tout, sauf le coton.
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Le jour durant, nous nous
promenons entre les champs en regardant les machineries herculéennes autour des
parcelles. D'énormes tracteurs et moissonneuses remplissent les remorques qui nous dépassent constamment. Le soir arrivé, nous nous régalons de magnifiques crépuscules d’un soleil aux rayons rosacés.
Entre Mavrommati et Makri, un cadeau de Dieu.
Nous quittons Mavrommati, dans la campagne, pour avancer sur un ancien sentier romain en bord de mer.
Au fur et à mesure, notre chemin devient rocheux et devant nous se dressent de formidables collines se mêlant de plus en plus aux forêts des oliviers sauvages.
Bleu le ciel, bleue la mer.
Le silence est émouvant….
Nous sommes au bout de la Terre et le paysage nous émerveille comme un cadeau de Dieu. (Quelques fois, il suffit de faire un vœu pour qu’il se réalise !)
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Il est bientôt 16h et nous sommes encore en train
de grimper et de contourner les collines, comme les romains dans l’antiquité. Sauf que nous c’est à vélo.
A vélo chargé.
On croyait qu’on y passerait la nuit avant de trouver une sortie mais, voila une route enfin !
Sur la carte, on voit qu’une petite distance nous sépare de Makri, le premier village, où l’on espère trouver un hôtel, une pension ou un quelque logement disponible.
Après quelques kilomètres de route, en cherchant à se repérer, nous nous retrouvons soudainement dans le jardin d’un couvent…
Dans cette fin de journée, les bonnes sœurs sont encore en train de cueillir des olives.
La surprise est générale et ça fait rire tout le monde.
Nous voila presque à nuit tombée aux bons soins des religieuses.
Un petit appartement, à 20 mètres de la mer, est mis à notre disposition.
On nous sert un plateau repas gourmand, mais c’est surtout leur sourire à cœur ouvert qui resteront pour nous, le meilleur souvenir des Dieux grecs !!!
La Grèce est membre
de l’Union européenne depuis 1981 et de la zone euro depuis 2001.
