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2013 | ||
Le Vietnam, « en vélo et âme »
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Au kilomètre 16 478, le 14 janvier dernier, nous traversons la porte frontalière du Laos pour entrer au Vietnam.
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Au kilomètre 16 478, le 14 janvier dernier, nous traversons la porte frontalière du Laos pour entrer au Vietnam.
Derrière cette porte resteront les sourires des enfants déshérités dans les campagnes fanées et les hameaux démunis.
Devant la porte, une autre dimension de la vie donnera un goût totalement nouveau à notre voyage : le Vietnam !
Par une bande de terre, entre montagne, rizières et mer, nous sommes
allés de Lao Bao à Hué.
L’humidité est très forte, l’atmosphère est grise et presque froide au moment où nous passons près du parallèle 17, région autrefois controversée au centre du pays.
La couleur du ciel chargé accentue encore plus la couleur verte des rizières parsemées de tombes.
Pendant des kilomètres, on roulera totalement captivés par la substance du paysage.
L’humidité est très forte, l’atmosphère est grise et presque froide au moment où nous passons près du parallèle 17, région autrefois controversée au centre du pays.
La couleur du ciel chargé accentue encore plus la couleur verte des rizières parsemées de tombes.
Pendant des kilomètres, on roulera totalement captivés par la substance du paysage.
Dans un va-et-vient incessant d’ouvriers
agricoles, toutes les phases de la culture du riz défilent devant nos
yeux : le mélange de la boue dans une parcelle vide, la semence, le
déracinement et le transport des plantules, la plantation, la
replantation pour bien équilibrer la densité de la parcelle, la
croissance, les soins...
Chaque personne a son rôle, son instrument, son savoir faire…
Chacune apporte son énergie, son chapeau, son sourire, et cette machine humaine est le 5ème producteur du riz au monde.
Du riz fait main!
S’abandonner dans la fascination est inévitable!
L’existence de vivants côtoyant les morts sera l’une des images qui nous suivront partout dans notre parcours au Vietnam.
Chaque personne a son rôle, son instrument, son savoir faire…
Chacune apporte son énergie, son chapeau, son sourire, et cette machine humaine est le 5ème producteur du riz au monde.
Du riz fait main!
S’abandonner dans la fascination est inévitable!
L’existence de vivants côtoyant les morts sera l’une des images qui nous suivront partout dans notre parcours au Vietnam.
Hué
L’ancienne Capitale impériale du Viet Nam, nous réserve un accueil
sans trop de circulation (sauf sur les ponts), un voyage aux temps de la
gloire des empereurs (1802-1945), et une formidable rencontre avec
Jacques Sirat, voyageur à pied entre 1994 et 1996, puis à vélo depuis
1997, jusqu’à présent.
A l’heure actuelle, il est dans son deuxième tour
du monde cyclonomade.
Au cours de deux soirées, il a partagé avec nous
son extraordinaire aventure qui est simplement devenue son mode de vie
: le monde à deux roues !
Merci énorme pour ces moments inoubliables.
Dès notre entrée au Vietnam le changement de régime alimentaire
s’impose.
Notre table quotidienne nous offrira du bon riz à la vapeur,
parfumé, des champignons, des algues, des légumes variés et du poisson.
Bien sur, on peut aussi manger du poulet, du porc, du bœuf, du chien,
des rats, des serpents, des grenouilles, des insectes et leurs larves…
mais le poisson nous convient parfaitement.
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Lang Co |
A partir de Quy Nhon, toujours entre mer, rivage et montagne, on empruntera ce qu’on appelle la route mandarine (ancien carrefour maritime commerçant avec la Chine des mandarins) qui traverse 230 km des plus beaux paysages du littoral vietnamien, avec quelquefois des côtes difficiles à gravir.
Mais le vent nous pousse et après un passage par Tuy Hoa et Van Gia, quelques coups de pédales, nous voila à Nha Trang, considérée comme l’une de plus belles baies du Monde ; au XVIIIème siècle Alexandre Yersin l’affirmait déjà et à présent, nous sommes aussi en mesure de le confirmer : une très belle baie et une ville qui donne envie d’y rester !
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Profitons donc du bon vent pour faire des kilomètres, et du beau temps
pour visiter Phan Rang, Mui Ne, Lagi et Vung Tau (Cap St Jacques).
La nouvelle année chinoise s’approche.
Sur la route, les camions transportant des pots de chrysanthèmes jaunes superlatifs nous dépassent toutes les 10 minutes.
Dans les villes, les décors jaunes et rouges animent la population et attirent les voyageurs.
Sur la route, les camions transportant des pots de chrysanthèmes jaunes superlatifs nous dépassent toutes les 10 minutes.
Dans les villes, les décors jaunes et rouges animent la population et attirent les voyageurs.
Depuis Vung Tau, une promenade en bateau nous fait débarquer directement à Ho Chi Minh ville, la vieille Saigon, où nous allons passer 3 jours!
En novembre dernier nous avions trouvé les rues de la ville et les trottoirs, envahis par la circulation des scooters et des motos.
Ce n’était rien comparé à la veille de la nouvelle année chinoise où Saigon ressemble à une véritable marée humaine motorisée.
Un scooter de plus, impossible !
Vraiment ?
Le Vietnam est un pays qui fascine.
Ce n’est ni la Chine ni l’Inde, mais les deux en même temps. Il est, tout simplement, un terroir où les mots beauté et dépaysement prennent du sens.
Ce n’est pas l’accueil de
la population qui nous fait dire ça, non non, ils ne sont pas là pour
s’occuper de vous, ils ont toujours des choses plus importantes à faire ;
ce n’est pas non plus leur générosité, elle est presque inexistante,
bien au contraire, s’ils peuvent, ils essayeront de vous arnaquer en
demandant toujours un prix fort, spécial touriste…
Mais c’est quand même un mécanicien et un couturier Vietnamiens qui répareront gratuitement notre petit matériel de voyageur.
Mais c’est quand même un mécanicien et un couturier Vietnamiens qui répareront gratuitement notre petit matériel de voyageur.
Ce qui nous fait aimer ce pays est son âme, cette force et cette conviction, souffle de chaque habitant, faisant la richesse et la beauté du Vietnam, sa marque, son horizon...
C’est comme une curieuse symphonie où chacun connaît son instrument, ses notes, son tempo. Tout a une raison et chacun sa mission ; alors, allons y !
Dans ce fantastique débordement retenu par des parcelles de rizières, telle une mosaïque, on vous laisse contempler, vous intégrer, vous évader !
A vous de trouver votre temps et de mettre votre petite note !
Parler de tous les sentiments que le Vietnam nous a réveillé équivaut à écrire un livre. Ce n’est pas encore le moment.
Elles sont dans tous les métiers, omniprésentes même à grand âge ! Une pensée en particulier pour les petites nettoyeuses, ces femmes que l’on voit récupérer et transporter à vélo plusieurs kilos de matériaux recyclables par jour, tous les jours, pour gagner leur vie. Elles recyclent les déchets et elles assainissent le pays.
Plus personne ne vous parle de guerre ici. Et même si tous les gens vous disent « hello » et que le drapeau américain est présent, rien ne paraît avoir brisé l’âme nationale du peuple vietnamien.
Ces femmes nettoyeuses, autant que tous les habitants du pays, sont fières de leur patrie. Ils ont su tirer vie de leur liberté, force et couleur du plus profond de leur terre natale !
Le meilleur de notre passage, c’est d’avoir fait leur connaissance !
Nous sommes actuellement à Phnom Penh, au Cambodge.
Nous attendons d’avoir nos visas pour retourner en Thaïlande où Anne et Antoine viendront nous voir.
En espérant que la prochaine fois, Marco y sera aussi !
Hâte de passer quelques journées en famille !
De beaux rayons du soleil Cambodgien pour tous !!!
On vous espère en belle forme !
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