| Etape précédente | CAMBODGE | Etape suivante |
| 2013 | ||
Sur les sentiers des Khmers, le Cambodge.
Au Vietnam, nous avions compris que les trois pays de l’Indochine fêtaient cet événement qui se déroule pendant 3 jours.
Ce qui nous a fait imaginer qu’en rentrant au Cambodge nous allions retrouver partout, dans les commerces, les rues, les places et les jardins publics, le décor festif, les parures rouge et or, ainsi que les chrysanthèmes jaunes aussi grands que les habitants.
Et bien, non !
La nouvelle année chinoise n’est pas la fête de tous les cambodgiens.
Au plus, quelques fidèles posent davantage de bananes, de l’encens et des lumières, en signe d’offrande, dans leur petit autel.
D’autres brûlent des liasses de faux billets sur le seuil de la maison pour assurer les bonnes finances de l’année prochaine; et aussi vite que possible, ils passent à autre chose.Les hommes qui ont voulu s’approprier le Monde ont inventé les frontières.
Pour les voyageurs à vélo, le passage de ces frontières donne souvent un effet de changement de dimension.
Ce n’est pas les lumières de la nouvelle année qui se trouvaient derrière les portes de « Bienvenue au Cambodge », mais les panneaux lumineux des grands Casinos.
On aurait pu appeler cet endroit « The Little Vegas », tellement les Casinos-Hôtels sont partout.
Enormes et nombreux, ces somptueux bâtiments s’intercalent entre les murs délabrés des poussiéreuses habitations.
De quoi susciter l’étonnement des passants ; sauf, évidement des vietnamiens.
Car tout cela est fait pour eux !
Les hommes qui ont décidé se réapproprier leur liberté ont commencé par se moquer des frontières.
Notre route représente à peine un mince trait au milieu d’une nature plate et sans fin, se rehaussant uniquement par les tourbillons et nuages de poussière.
La couleur ocre des parcelles épuisées, presque à l’abandon, nous ramènent un peu au Laos, mais le teint, d’un brun plus affirmé, l’habillement des hommes, presque indien, ainsi que la manière détachée de ses habitants, nous montrent combien les deux pays sont différents.
+-+Copie.JPG)
Dans ce décor, nous avons pédalé pendant deux jours pour aller de Bavet à Phnom Penh, capitale du Pays.
Une ville tout à fait surprenante où la forte influence capitaliste offre à ciel ouvert absolument toutes les différence sociales.
Difficile de faire abstraction durant une promenade mais il faut quand même reconnaître qu’avec ses magnifiques temples et façades, ses grandes places et jardins, en plus d’une belle promenade sur le bord de rivière, la ville est belle.
Une ville tout à fait surprenante où la forte influence capitaliste offre à ciel ouvert absolument toutes les différence sociales.
Difficile de faire abstraction durant une promenade mais il faut quand même reconnaître qu’avec ses magnifiques temples et façades, ses grandes places et jardins, en plus d’une belle promenade sur le bord de rivière, la ville est belle.
Nous allons profiter de notre passage par Phnom Penh pour demander un visa de 2 mois pour la Thaïlande.
Après les avoir obtenus, au bout de 4 jours, nos guidons prendront direction vers l’ancienne capitale de l’Empire Khmer, Angkor, berceau de l’histoire du Cambodge et paradis de l’archéologie asiatique, située à 316 km de Phnom Penh.
Après les avoir obtenus, au bout de 4 jours, nos guidons prendront direction vers l’ancienne capitale de l’Empire Khmer, Angkor, berceau de l’histoire du Cambodge et paradis de l’archéologie asiatique, située à 316 km de Phnom Penh.
Au petit matin du 16 février, sur nos montures, nous partons en laissant Phnom Penh derrière nous sans avoir idée que, 85 km plus tard, notre programme allait changer.
Nous avons ce jour là dépassé notre score de survie à la plus haute pollution.
Décidément, ce voyage doit améliorer de plus en plus nos qualités d’adaptation.
 |
| Mausolée Norodom Sihanouk (1922-2012) |
Quoi qu’à la poussière….?
Pour donner quelques détails, nous avons avancé sur presque 40 km dans ce qu’on pourrait appeler un tunnel de poussière, tellement le terrain se remuait et s’envolait sur notre chemin en travaux.
Par endroits, pas de visibilité au-delà de 10 m !!!
Inutile de détailler l’état de nos visages, nos yeux, nos narines, nos vélos, nos affaires…
Par chance, nous avons trouvé un minibus dont le propriétaire, après avoir accepté 10 autres passagers avec leurs bagages et marchandises, a encore trouvé la place pour transporter nos vélos, nos nombreux bagages et nos personnes.
La façon débrouillarde est toujours digne d’admiration.
Depuis nos places à l’intérieur du minibus, nous avons eu un rapide aperçu de notre promenade interrompue.
Mais Angkor ne nous décevra pas !
Pour visiter le site, il faut se loger à Siem Reap, situé à une distance de 5 km.
Les deux jours que nous passerons à sillonner la cité des vestiges du Royaume des Khmers donneront un gout d’enchantement à notre périple cambodgien, autant par la découverte de ce site riche et fantastique, que par la rencontre d’Isabelle et David, deux voyageurs à vélo depuis 4 ans, en vacances à Siem Reap, maintenant nos amis !
Nous arrivons à Poipet vers midi, mais la simple présentation de notre passeport pour passer la frontière prend plus de 4h.
La queue formée par plusieurs centaines de voyageurs fait bien plus de 200 m, et la moitié du temps il faut patienter en plein soleil.
L’entrée vers la Thaïlande, depuis Poipet, est l’une de plus demandées, notamment pour prolonger un séjour en Thaïlande.
Il suffit de poser le pied au Cambodge puis aussitôt d’entrer dans la file de retour pour obtenir une nouvelle autorisation de séjour.
Que l’on ait déjà le visa ou pas ne change rien.
Il faut quand même faire la queue.
+-+Copie.JPG)
Pour nous, c’est horriblement fastidieux de l’apprendre sur place!!!
Après ce passage au ralenti, tout s’accélère ensuite.
Le lendemain (21/02), déjà en Thaïlande, encore un bus pour arriver à Chantaburi.
De là, le 22/02, 110 km de route, enfin à vélo, nous amènent à Ban Phe pour faire une apparition surprise chez Lucky Friends Bar, tenu par notre cher Globiz et sa compagne Pon.
Le 23 on arrive à Rayong, et on en profite pour débarrasser nos sacoches, faire une lessive, ranger nos vélos et surtout pour mesurer la température de l’eau de la piscine de notre Sea View Hôtel, avant d’aller récupérer Anne et Antoine à l’aéroport de Bangkok.
Mama mia !!!
C’est lorsqu’on profite au grand maximum que le temps passe le plus vite !!!
Portez vous bien, buvez bien chaud et pensez aux belles fleurs et aux bonnes pommes que ce froid de canard va vous apporter !!!
On vous embrasse bien fort !!!
A très bientôt en Thaïlande avec Anne et Antoine
Retour Haut de page
